Mettre d’accord entre eux les chasseurs, les pécheurs, les écologistes et les politiques
La chasse et la pêche sont une tradition dans la culture de la société française. Ce qui étaient autrefois une nécessité pour subvenir aux besoins alimentaires de la famille sont devenus un loisir. En dehors de cette tradition, la question de la pêche industrielle sera évoquée dans un autre dossier.
Aujourd’hui, il est nécessaire de constater que de nombreuses espèces sont en voie de disparition et la chaîne alimentaire risque d’avoir des conséquences extrêmement dramatiques pour notre environnement. Ne prenant que le cas de l’exemple des abeilles qui, pour des raisons disent certains scientifiques - à priori - de dégradation de leur milieu naturel, ne sont plus en présence suffisante dans nos régions, ne viennent plus butiner les fleurs, et c’est toute une chaîne nécessaire à cet environnement qui est ainsi peu à peu détruit.
Il
est impératif que la politique tienne compte de nouveaux impératifs dus à la préservation de notre faune et notre flore pour que ne soit plus menacés ni les uns ni les autres. Il en va de la
survie de notre écosystème.
Je propose une politique que je qualifie de « durable » qui tienne compte dans notre politique globale (économique, sociale et industrielle) des facteurs que joue l’homme sur la nature en tenant compte de la répercussion de l’empreinte de la civilisation sur la nature celle-ci.
Je suis favorable à la préservation de parcs et réserves naturelles de chasse et de pêche avec des quotas par espèces fixées conjointement par un comité tripartite entre les différents acteurs responsables des parcs et zones de chasse et pêche, chasseurs et politiques au niveau régional en lieu et place du ministère.
Ainsi, nous aborderons plus sereinement les problèmes liés à la disparition des espèces, de la tolérance des quotas autorisés par espèces et par région et autant les chasseurs et pécheurs que les écologistes trouveront, je l’espère, une « entente cordiale ».
