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L’acte de délinquance est fixé par les coutumes et les lois d’un pays. Ce qui peut être autorisé dans un pays, si il l’est, peut être interdit dans un autre, et devient donc, de ce fait, un acte de délinquance dans la mesure ou la loi n’est plus respectée. Ces lois sont tout au long de notre vie à l’origine de notre éducation et forment notre identité.

 

 

Les chiffres le disent, les actes de délinquance sont en constante augmentation depuis plusieurs années et aucun gouvernement ne trouve les « bonnes formules » pour endiguer ce phénomène qui prend des proportions alarmistes et préoccupe au premier plan de nombreux Français.

 

La délinquance juvénile, entre autres, et les actes d’incivisme ont passablement détruit l’image d’une « France tranquille où il fait bon vivre ».

Le devoir de tout gouvernement étant d’assurer le bien-être et la sécurité des personnes et des biens il convient de donner à ce chapitre une importance certaine.

 

A l’UED, nous essayons, avant de proposer des réformes, de comprendre pourquoi les politiques publiques ont toutes échoué.

 

Aussi, afin de d’enrayer cette spirale de la violence et de la délinquance, nous affirmons un certain nombre de points.

 

Tout d’abord, la responsabilité parentale doit être engagée pour les mineurs. C’est aux parents d’assurer l’éducation de leurs enfants et d’en être responsable pour les actes dont  ils pourraient être les auteurs, mais aussi à l’état, par le biais de l’éducation scolaire. Certains d’entre nous ont vécu l’éducation par les parents et par l’école, et cela manque aujourd’hui. L’école n’assure plus cette partie et on voit le résultat. Certains parents, dépassés, n’ont plus le contrôle de l’éducation de leurs enfants et l’interdiction de les « corriger physiquement », sans bien sûr porter atteinte à leur santé, est une aberration « abracadabrantesque ». Ces enfants aujourd’hui prennent ainsi conscience du pouvoir qu’ils prennent sur leurs parents, faute d’une législation qui leur donne certaines libertés d’actes. Ces parents se trouvent démunis et  perdent toute autorité sur leurs enfants, la cellule familiale est disloquée. Donner une fessée ou une gifle à un enfant n’a jamais fait de mal et la génération d’adultes que nous sommes en a, pour la plupart d’entre nous, reçue au moins une. Nous ne sommes pas pour autant devenus des délinquants, nous n’avons pas été non plus martyrisés. Cette loi qui vise à interdire la gifle et la fessée est ridicule.

 

 

L’éducation nationale, si elle n’a pas a faire l’éducation proprement dite aux enfants, doit toutefois leur enseigner « les bonnes manières » (exemple, se lever pour saluer leur professeur ou une personne lorsqu’elle rentre en classe, éteindre le téléphone pendant les cours, etc.)

Ce ne sont pas les enfants qui doivent imposer leur loi au personnel des établissements scolaires, mais au personnel de se faire respecter. L’autorité dans les établissements scolaires doit être rétablie, ce sera une de nos priorités car nous souhaitons assurer une réussite scolaire pour tous et non faire des établissements scolaires un lieu ou la loi de certains, seuls ou en bande, feraient de ces lieux de savoirs un enfer pour les autres.

 

Nous devons analyser les causes de cette dérive qui touche de plus en plus de jeunes et de moins jeunes. Pourquoi en est-on arrivés là ? Quelles sont les politiques de prévention à mettre en place pour éviter l’acte de délinquance ou d’incivisme ? De plus en plus de Français vivent aujourd’hui dans des conditions déplorables et ont le sentiment d’avoir été oubliés par nos élus. Ainsi, pour nombre d’entre eux, de nombreux actes commis ne sont pas vus par eux comme tels. Aussi, la prévention et le dialogue doivent être la priorité, avec l’éducation, pour prévenir toute dérive.

 

Les membres du gouvernement et les élus doivent être exemplaires à ce sujet. Il ne doit en aucun cas être admis qu’un élu de la République ou un fonctionnaire au service de l’Etat puisse se soustraire à la loi. Personne n’est au-dessus des lois, pas même et encore moins le Président de la République.

 

Avec la prévention en premier point qui permet « d’éviter le pire », des mesures de dissuasion fermes doivent inciter nos citoyens ou tout étranger sur notre territoire à respecter les lois. Nos forces de sécurité doivent avoir les moyens nécessaires de mener leurs missions à bien dans toutes les conditions, notre justice doit être réactive pour juger des actes dans des délais les plus courts. Enfin, faute de place dans des établissements de détention, les délinquants sont aujourd’hui remis en liberté. Ainsi, ils ne se sentent ni coupables des délits qu’ils ont commis puisque impunis, ni inquiétés des sanctions qui pourraient leur être infligées.

 

Nous proposons la construction de 60000 places de détention dans des établissements spécialisés afin de dissuader tout individu de tout acte qui mériterait une telle sanction. Les peines encourues pour les actes de délinquance et d’incivisme grave doivent aussi être revus.

 

Notre paix sociale, la protection des personnes et des biens doivent être une priorité absolue. Nous n’accepterons jamais de vivre dans une société ou la délinquance, les zones de non-droit, les groupes mafieux et les gangs ont pris le pas sur la démocratie et la loi.

 

 


 

 

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